Destinée à recueillir les selles et l’urine de bébé, la couche est un indispensable pour les jeunes parents. Or, il existe une offre tellement large sur le marché que l’on a tendance à s’y perdre. Alors, quel type de couche choisir ? Quelles sont les couches recommandées pour une meilleure protection ?
Petite histoire de la couche-culotte
Sommaire
Pour faire le meilleur choix des couches de bébé, optez pour un site spécialisé dans la conception de couches pour bébé écoresponsable. Ce genre de marque propose en effet des couches conçues avec des matières 100% naturelles et offrant une protection jusqu’à 12h, avec une absorption allant de 245 à 500 ml. Elles utilisent également du SAP, présent dans toutes les couches, car il s’agit du seul élément de synthèse pouvant absorber jusqu’à 150 fois son poids. Ce n’est pas un matériau biologique, mais n’étant pas en contact direct avec la peau de bébé, il n’y a aucun risque pour sa santé.
Intéressons-nous à présent à l’histoire de la couche-culotte. Les couches trouvent leur origine dans le concept d’emmaillotage, qui consistait à mettre du linge en tissu en dessous des habits, afin d’éviter de les salir. Auparavant, on utilisait du linge en tissu fabriqué en lin, qui était à la fois lavable et réutilisable.
Cependant, avec le temps, le rythme auquel sont soumis les jeunes parents ne leur permet plus de consacrer beaucoup de temps au lavage et au repassage du linge. C’est ainsi que la couche-culotte jetable a fait son apparition. Maria Allen est en effet l’inventrice de la couche-culotte insérée dans des vêtements, spécifiquement destinée aux nourrissons en 1887 aux États-Unis. Est ensuite apparue, dans les années 1870-1880, l’épingle à nourrice permettant de maintenir la couche sans blesser le bébé. C’est alors que l’utilisation de la couche-culotte est devenue une pratique répandue en Europe et en Amérique du Nord. Elle est devenue un produit indispensable et beaucoup plus prisé que les langes.
C’est alors dans les années 20 que la gamme Jiffy créée par Kleinert Rubber apparaît, avec comme matériaux utilisés le caoutchouc, plus étanche, et disposant d’une ceinture en élastique. Les couches-culottes jetables à base de cellulose et de coton ont été proposées dans des catalogues de vente britanniques dans les années 1930. Puis est apparue la Paulistöm en 1944, une innovation d’Hugo Drangel, un employé d’une société de papeterie suédoise. C’est de là qu’est née la première couche contenant fibres et tissus recyclés. Or, bien qu’absorbant, ce produit a entraîné des irritations sur la peau des enfants en formant des boules compactes et dures.
C’est ensuite Valerie Hunter Gordon qui a lancé le concept de la première couche jetable appelée Paddi-Pads, avec des matériaux stérilisés. Ce produit comprend des boutons à pression et des renforts en fibres de nylon pour le maintien, ainsi qu’une glissière comme épingle de sûreté. Il est constitué de deux pièces dont l’enveloppe culotte qui est réutilisable, tandis que la serviette (pad) est jetable. La gamme Pampers est ensuite lancée en 1961 en Amérique du Nord puis en Europe. En 1970, les épingles de sûreté et les boutons pression sont remplacés par des bandes adhésives.
Vers quelle marque de couche se tourner ?
Avec le temps, les marques ont continué d’optimiser leurs produits. Parmi les principaux fabricants de couches-culottes jetables figurent aujourd’hui, entre autres : Procter & Gamble qui fabrique les produits Pampers, Kimberly Clark pour les couches Huggies, ou encore Svenska cellulosa Aktiebolaget pour la production de Peaudouce et Lotus Baby. Malgré tout, certaines marques tirent leur épingle du jeu, en proposant à la fois des couches écologiques et ultra-performantes. L’avantage avec ce type de marques est qu’elles n’utilisent pas de plastique à base de pétrole dans ses couches.
On a à la fois des couches saines pour la peau de bébé, qui sont également respectueuses de l’environnement. Même le procédé de fabrication est écologique, avec des matériaux provenant de forêts bien gérées, de circuits durables et un processus de conception utilisant des énergies renouvelables.
Comment choisir la couche de bébé ?
Pour un bébé, il faut en moyenne compter 2 ans et demi, soit 30 mois ou encore 900 jours de port de couche. Il s’agit d’une période cruciale de sa croissance, d’où la nécessité d’une vigilance absolue quant à la marque de couche utilisée. Celle-ci doit être saine, performante et confortable.
Des couches saines et écologiques
L’utilisation des couches-bébés jetables suscite des débats concernant leur qualité. Le fait est que l’Agence de Sécurité sanitaire « ANSES » a découvert la présence de substances chimiques dangereuses dans les quelques 23 couches les plus utilisées par les parents, sans pour autant préciser les marques. Il s’agit notamment de dioxines et de pesticides.
D’autres études évoquent la présence de substances nocives se cachant dans plusieurs parties de la couche-bébé jetable, pour ne citer que les hydrocarbures aromatiques polycycliques. Ces derniers sont à l’origine d’allergies cutanées, de dérèglements de l’appareil reproductif qui conduisent à long terme au cancer. On a également constaté la présence de pesticides (glyphosate), de dioxines, etc. Enfin le polypropylène, le polyester et les autres matières plastiques peuvent causer des frottements et entraîner des allergies cutanées.
Les produits les plus sains pour la peau d’un bébé sont des couches écologiques, plus communément appelées couches bio. Elles sont normalement composées de matières premières aussi naturelles que possible, ne présentant aucune lotion, parfum, latex, alcool et autres substances cancérigènes et nocives pour la santé, et sont bien sûr conçues avec de la cellulose non blanchie au chlore. Certaines marques publient en toute transparence les composantes des matières utilisées, comme c’est le cas de : Joone, Eco by Naty, Tidoo, Biolane, Lilidoo, Moltex, etc. En respectant l’usage des matières bio, les produits de ces enseignes sont considérés comme sains, en ce qui concerne les couches pour bébé.
Une couche-bébé saine présente des avantages incontestables comparativement à une couche-bébé classique. Écologique et recyclable, elle ne doit comporter aucune substance chimique. En ce sens, les fabricants excluent l’emploi des produits allergisants et n’hésitent pas à informer les consommateurs sur les matières qu’ils utilisent.
Des couches de qualité
Dès la naissance jusqu’à un certain âge, soit environ 4-5 mois, un nourrisson passe son temps à manger et dormir. L’utilisation d’une bonne ou d’une mauvaise marque de couche peut notamment être observée à travers le comportement de bébé. Une bonne couche offre en effet au bébé une certaine sérénité et un bon sommeil. Elle doit donc être suffisamment épaisse pour absorber les urines et les selles. Dans cette même optique, elle doit être bien ajustée pour éviter les fuites lorsque le bébé dort ou qu’il est en mouvement.
Lorsqu’il se met à quatre pattes, bébé essaie d’être autonome et se balade un peu partout. À cet âge, optez pour une couche avec une épaisseur réduite au niveau de l’entrejambe de façon à ce qu’il n’y ait pas d’irritation si bébé fait des mouvements brutaux. Au moment où il arrive à se tenir debout et est capable de marcher, vous pourrez lui enfiler des culottes normales. C’est en effet le moment où il apprend petit à petit la propriété en prenant l’habitude d’aller faire ses besoins dans un petit pot.
Des couches confortables
Là encore, de nombreux critères entrent en compte, notamment la taille, le confort et l’étanchéité de la couche. La taille d’une couche-bébé doit en effet être adaptée non seulement en fonction de l’âge, mais surtout du poids de votre bébé :
- Couche taille 1 : de 2 à 5 kg (naissance à 2-3 mois),
- Couche taille 2 : de 3 à 6 kg (naissance à 3-4 mois),
- Couche taille 3 : de 4 à 9 kg (3mois à 10 mois),
- Couche taille 4 : de 7 à 18 kg (6 mois à 3 ans au plus),
- Couche taille 4+ : de 9 à 20 kg (plus de 10 mois),
- Couche taille 5 : de 11 à 25 kg (plus de 18 mois).
Quant au confort d’une couche pour bébé, il ne dépend pas uniquement de la douceur du voile interne. Pour que votre enfant puisse se mouvoir en toute aisance, la souplesse du voile externe est également à prendre en compte. Les attaches et les élastiques ne doivent pas créer d’inconfort. Une couche inadaptée est facilement identifiable par la présence de rougeurs, plis et marques franches sur la peau du bébé. Les signes de douleurs (pleurs…) sont également révélateurs d’incommodités chez le bébé.
Enfin, l’étanchéité d’une couche-bébé est déterminée par sa capacité à contenir des liquides, surtout pendant la nuit. Une couche pour bébé non étanche ne lui permettra pas de dormir en toute sérénité. Pour cette raison, il faut choisir une couche avec des systèmes anti- fuites efficaces, avec un élastique adapté à la taille du bébé.
Et les couches-bébés lavables dans tout ça ?
Les déchets causés par les couches-bébés ont longtemps été source de polémiques. C’est pour cette raison que les fabricants ont commencé à concevoir les couches-bébés lavables. Cousus ensemble ou séparément, les différents éléments sont assemblés pour former une couche tout-en-un :
- la partie culotte est munie d’un revêtement imperméable. Elle peut être constituée de PUL (polyuréthane laminé) ou de laine, ainsi que d’élastiques,
- les absorbants, sous forme de rectangle correspondant à la taille de l’entrejambe, ne se limitent pas aux langes en coton, mais sont également fabriqués en chanvre, microfibre ou en bambou,
- pour recueillir les déchets (urines et selles), un voile lavable ou jetable se place entre la partie absorbante et la peau du bébé.
La couche lavable présente également des avantages économiques. Le port d’une couche-bébé inadaptée, qu’elle soit lavable ou jetable peut être particulièrement inconfortable pour l’enfant. Il est alors important d’opter pour des couches pour bébés de qualité, répondant aux normes sanitaires, tout en participant à préserver l’environnement.