En français, le community manager est la personne dont l’activité consiste à animer les réseaux sociaux et toutes les communautés existantes sur Internet pour assurer la visibilité et l’attractivité d’une entreprise ou d’une personne célèbre par exemple. En fait c’est le professionnel en charge des diffusions sur FaceBook, YouTube, LinkedIn…et de l’analyse des statistiques qui en découlent.
Sa mission est essentiellement digitale. Sa vocation est de faire connaître la marque ou le service en accroissant sa notoriété sur le web et en dynamisant les réseaux sociaux autour de la société ou de la célébrité. Pour créer et entretenir un lien entre son public cible et sa société, le community manager doit avoir acquis certaines compétences.
Comment devenir community manger ?
Sommaire
Pour devenir community manager des formations existent de niveau bac +2 à bac +6. Ce niveau est requis pour intégrer de grandes entreprises, dont certaines se déploient à l’international. Par contre, si on veut devenir influenceur ou développer sa propre marque il est inutile de posséder des capacités marketing aussi poussées. La formation community management de l’Ecole Française propose d’acquérir toutes les compétences nécessaires en 4 semaines, permettant d’être immédiatement efficace et tout en bénéficiant d’un financement jusqu’à 100% par le compte formation avec une certification reconnue. Cette solution a l’avantage de permettre de travailler à son rythme et de profiter d’un coaching personnalisé. Cette formation est plébiscitée par Luc Ferry, ancien ministre de l’Education Nationale et par des chefs de grandes entreprises, telles Mangopay par exemple.
Les missions du community manager
Il doit d’abord avoir le sens de la communication, ses actions seront avant tout dirigées vers la publication d’articles, de vidéos démontrant l’expertise, l’utilité du service ou du produit qu’il présente. Il doit donc être capable de créer une ligne éditoriale au nom de son entreprise pour intéresser davantage les utilisateurs des communautés. Cette capacité s’accompagne de celle de connaître le fonctionnement des moteurs de recherches pour que ses publications apparaissent en tête des pages de requêtes. C’est ce que l’on nomme le SEO, Search Engine Optimization. De plus, c’est la personne qui détermine la stratégie pour répondre aux utilisateurs des réseaux quelques soient leurs demandes. En assurant cette mission de veille et de modération, il interagira avec les abonnés avec le but d’optimiser leur taux d’engagement, qui est une action bénéfique à la marque.
En matière de veille, le community manager doit aussi savoir ce que les internautes pensent de sa marque. C’est ce que l’on nomme le Social Listening. En examinant à la loupe tout ce qui se dit à ce propos, il peut mieux gérer son image de marque. C’est à cette occasion qu’il pourra répondre à des critiques mais aussi créer de nouveaux liens. Il assure ainsi une plus grande transparence des pratiques de la société tout en tissant sa toile sur le World Wide Web.
Le community manager publie également des publicités sur les réseaux. Cet engagement financier permet d’être visible au-delà des communautés existantes. C’est ainsi, que ce professionnel doit avoir aussi la casquette d’analyste de données, comme les KPI, les indicateurs clés de performances, qui sont fournis avec les statistiques visibles pour chaque communauté.
Les soft skills pour être community manager
Mais l’animateur de réseau doit aussi avoir de grandes qualités humaines. Son charisme doit être à l’image de la marque qu’il défend. Après tout c’est lui son représentant. Il doit concilier créativité et réactivité. Il faut parfois un soupçon d’ingéniosité pour transformer une analyse défavorable en publication percutante afin de rétablir la progression. Ce professionnel est donc capable de se transformer en un clin d’œil de publicitaire en responsable des relations publiques. Il lui sera demandé de très bonnes capacités d’adaptation, le sens du service, et une excellente connaissance du fonctionnement de chaque communauté.