De nos jours, les objets connectés sont partout et présents dans nos quotidiens. Comme le montre très bien le site objet-connecte.info , il en existe de toute sorte : montres, mobilier, voitures, et même les jouets. Ces derniers sont de plus en plus performants et de plus en plus connectés. Nombreux sont ces parents qui ne ménagent aucun effort à offrir des jouets connectés à leurs enfants comme une poupée, un robot et bien d’autres. Il faut également savoir que ces jouets tant désirés par les enfants peuvent être une véritable menace pour la sécurité de ces derniers.
Plusieurs organisations de défenses des droits des consommateurs pointent du doigt le côté néfaste de ces objets. Les gens malintentionnés peuvent prendre facilement le contrôle de ces objets ce qui menacerait la sécurité des enfants.
Une nouvelle mode de vie
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Avec les avancées fulgurantes en matière de technologie, toutes nos habitudes sont en train de changer, à commencer bien sûr par l’encadrement de nos enfants. Les jouets de nos jours sont de plus en plus des jouets connectés, soi-disant pour les rendre plus attractifs et plus interactifs. Mais on se demande si cette nouvelle capacité des jouets à s’interconnecter n’est pas tout compte fait un danger potentiel pour les enfants. Alors, il est vrai qu’aujourd’hui, exclure les jouets et autres objets connectés de la vie de nos enfants est chose presque impensable, nos nouvelles habitudes de vies le prouvent assez bien. Mais y a-t-il réellement matière à s’inquiéter ?
Une faille de sécurité trouvée sur les objets connectés et exploitable par les pirates
Il faut dire que les objets connectés tels que les poupées ou montres connectées peuvent représenter un réel danger pour les enfants. Selon l’agence allemande de régulation des télécommunications, la Bundesnetzagentur, certains modèles de montres connectées (Xplora, Tinitell, Gator, Viksfjord) qui sont équipés de certaines fonctionnalités permettant aux parents de localiser leur enfant en temps réel et de les contacter en cas de besoin présentent quelques failles de sécurité pour les porteurs. Selon le gendarme allemand, ces objets connectés sont de vraies portes d’entrée des personnes malintentionnées dans la vie des enfants qui peuvent très facilement prendre contrôle de cet outil.
Nombreuses sont ces associations de défenses des consommateurs qui ont attiré l’attention des parents sur le danger que représentent ces objets pour les enfants. L’association de consommateurs norvégienne Forbrukerradet, a récemment démontré comment ces objets souvent équipés de GPS, de caméra et de micro peuvent enregistrer et envoyer des données de manière furtive à des serveurs à l’étranger.
De même, en décembre dernier, l’association britannique de consommateur Why a déjà attiré l’attention des consommateurs sur la vulnérabilité en ce qui concerne la connexion Bluetooth de certains jouets comme le robot i-Que, les animaux CloudPets, la peluche Furby Connect, Cayla et bien d’autres. Selon cette association, certains pirates peuvent, dans un rayon de dix à trente mètres se servir de ces appareils pour rentrer en contact direct avec les petits enfants. Cela est inadmissible quand on sait à quel point les enfants et de surcroit ceux en bas âge à qui sont destinés les jouets mis en cause sont influençables.
De solutions possibles ?
Face au danger que représentent les objets connectés dans l’informatique, conçus en réalité pour amuser les enfants et pour assurer leur sécurité, les défenseurs des droits des consommateurs européens comme américains demandent l’interdiction de la commercialisation de ces objets connectés. À l’instar de ces organismes, l’autorité allemande de régulation des télécoms préconise leur destruction contre l’obtention d’un certificat. En Grande Bretagne, l’association de consommateurs Why ? appelle à leur retrait pur et simple du marché.
Aux Etats Unis, sept organisations de consommateurs ont été saisies afin d’enquêter sur les différents risques que courent les plus jeunes dans l’utilisation de ces objets connectés et d’interdire leur commercialisation.